Letters of the Marquise Du Deffand to the Hon. Horace Walpole: afterwards Earl of Orford, from the year 1766 to the year 1780. To which are added letters of Madame Du Deffand to Voltaire, from the year 1759 to the year 1775. Published from the originals at Strawberry-Hill, Volume 3

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Longman, Hurst, Rees, and Orme, 1810 - French letters - 484 pages
 

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Page 15 - Qui que tu sois, voici ton maître : II l'est, le fut, ou le doit être.
Page 431 - J'allais prier Baal de veiller sur ma vie, Et chercher du repos au pied de ses autels : Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels! Dans le temple des Juifs un instinct m'a poussée , Et d'apaiser leur Dieu j'ai conçu la pensée ; J'ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce Dieu, quel qu'il soit, en deviendrait plus doux.
Page 392 - Si j'ai partagé avec toute l'Europe vos regrets, madame, sur la perte de cet homme incomparable, vous vous êtes mise en droit de participer à la reconnaissance que je dois à ses écrits. Je suis sans doute très-sensible...
Page 265 - Je ne vous ai point répondu sur M. Gibbon, j'ai tort; je lui crois beaucoup d'esprit, sa conversation est facile, et forte de choses, comme disait Fontanelle ; il me plaît beaucoup , d'autant plus qu'il ne m'embarrasse pas.
Page 149 - J'ai envie de vous écrire ; il me semble que je vous dois rendre compte de tout ce qui m'intéresse ; je ne sais pas trop pourquoi.
Page 337 - Je soussigné, déclare qu'étant « attaqué depuis quatre jours d'un vomissement de sang, à « l'âge de quatre-vingt-quatre ans , et n'ayant pu me traîner à
Page 337 - Dieu dispose de moi, je meurs dans la religion catholique où je suis né, espérant de la miséricorde divine qu'elle daignera pardonner toutes mes fautes, et que si j'avais jamais scandalisé l'Église, j'en demande pardon à Dieu et à elle1.
Page 360 - Denis; c'est une bonne grosse femme, sans esprit, mais qui a un gros bon sens, et l'habitude de bien parler, qu'elle a sans doute prise avec feu son oncle. Elle est (comme je crois vous l'avoir déjà mandé) sa légataire universelle ; elle aura plus de soixante-dix mille livres de rente, plus de la moitié viagère, un mobilier très-considérable, entre...
Page 287 - ... qu'il en porte. Dans la conversation il veut briller, et prendre le ton qu'il croit le nôtre, et il y réussit assez bien ; il est doux et poli, et je le crois bon homme; je serois fort aise d'avoir plusieurs connoissances comme lui, car à tout prendre, il est supérieur à presque tous les gens avec qui je vis.

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