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CE JOURNAL PARAIT LES MARDIS JEUDIS ET SAMEDIS

et forme par an 4 beaux volumes in-8° de 800 pages.

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AU BUREAU DU JOURNAL, 12, RUE DU REGARD

A ROME

MERLE, LIBRAIRE

VIA DEL CORSO

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A LONDRES

BURNS, BOOKSELLER

17 PORTMAN-STREET, PORTMAN-SQUARE

SEINE

Librairie centrale, catholique et classique de JACQUES LECOFFRE et Or
29 Rue du Vieux Colombier.

-

Paris.

COURS COMPLET

D'INSTRUCTIONS FAMILIERES

SUR

Toutes les Vérités dogmatiques et morales
DE LA RELIGION

Ouvrage également utile aux ecclésiastiques et aux
simples fidèles.

PAK J.-B. CIKIEK

CHANOINE DE REIMS ET ANCIEN CURÉ DE MOUZON.

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MONSEIGNEUR DE BELSUNCE, dont il a été rendu compte
dans notre numéro du 25 mars dernier, ne se trouve que chez Kiefer,
imprimeur-éditeur, à Versailles, place d'Armes, 17.1 vol. in-8° orné
du portrait de Mar de Belsunce, d'un fac simile de son écriture et des
armoiries de sa famille.

Prix : 5 fr., et franc de port par la poste: 6 fr. 50.

En vente chez HERVÉ, éditeur, rue de l'Éperon, 9.

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B. SAINT BONNET. De l'Affaiblissement de
la Raison ET DE LA DÉCADENCE EN EUROPE.— In-8o, 2o édi-

tion. .

2 fr. 50.

Mémoire au Clergé et à

De la Restauration française, aristocratie.-1 fort vo-

Jume in-8°.

6 fr.

SAMEDI 1 AVRIL 1854.

(N° 5665.)

L'AMI DE LA RELIGION

COUP-D'ŒIL RÉTROSPECTIF SUR LES AFFAIRES GÉNÉRALES DU PIEMONT.

DES ÉTATS QUI COMPOSENT LE ROYAUME DE SARDAIGNE. LES ROIS VICTOREMMANUEL ET CHARLES-FÉLIX. AVÉNEMENT DE LA BRANCHE DE SAVOIRCARIGNAN. LA JEUNESSE, LE RÈGNE ET LA CHUTE DE CHARLES-ALBERT.

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I

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Les Etats de la maison de Savoie, appelés aujourd'hui royaume de Sardaigne, sont une agglomération de plusieurs principautés et de diverses petites républiques. Il y a cinquante ans à peine que les comtes et ducs de Savoie obtinrent la concession de villes et de provinces qui, auparavant, se gouvernaient elles-mêmes. Depuis deux siècles seulement elle a le Montferrat; en 1718, elle a acquis l'île de Sardaigne; en 1743, le Novarrais, la Lomellina; et en 1815, Gênes.

Dans ces acquisitions successives, les princes de Savoie durent stipuler des conditions et faire des traités qui assurassent les immunités des populations. Ainsi dans le comté maritime de Nice, la franchise du port fut maintenue. Dans la vallée d'Ossola, il y eut exemption de certaines gabelles ou contributions indirectes. L'île de Sardaigne avait une Constitution que lui donnèrent les rois d'Aragon lorsqu'ils la conquirent au XV siècle; en vertu de cette Constitution, les trois brus (ou ce que nous appelons les chambres), ecclésiastique, militaire et civil, concouraient à voter les impôts. Elle fut conservée.

Les ducs de Savoie travaillèrent à se concilier l'affection des populations diverses, en observant fidèlement les pactes et conditions en vertu desquels l'adjonction avait été faite. Ils y réussirent grâce à une administration sage, économe, et aux progrès qu'ils introduisaient dans ces provinces, sans cependant les charger de nouvelles taxes.

Au point de vue religieux, la condition des populations soumises au gouvernement de la maison de Savoie était extrêmement favorable. Dans les anciennes provinces, la foi catholique, avait éclaté à diverses époques en prodiges de zèle et de sainteté. Dans les autres, les villes et communes libres avaient élevé de magnifiques temples à la religion. Gènes, on le sait, s'était consacrée à Marie, la mère de Dieu, dont l'image se voyait depuis deux siècles sur les monnaies de cette république.

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Lorsque dans les dix dernières années du XVIIIe siècle la révolution envahit ces contrées, la maison de Savoie chercha an refuge en Sardaigne. Là, le clergé, la noblesse et une popu

L'AMI DE LA RELIGION

T. CLXIV.

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