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svenske konungen själf åtrådde den: »Mais vous voyez, Ms., à quoy la chose s'accroche; on a fait jusqu'icy des difficultés à communiquer ses sentimens comme il faut; et j'espère qu'en considerant les raisons cy-devant alleguées, joint à la reponce fait à Ms. le Cardinal Primat, vous conviendrez, que S. Maj. le Roy mon maitre ne sauroit agir autrement, qu'il ne fait, sans faire tort à soy mesme, à ses justes pretentions, et mesme au publique, qui sans que les messures soyent bien prises, ne trouveroit assez de seureté a l'avenir.

67. Fredspropositioner från den polska republikens kommissarier. Augusti 1703.

Afskrift, jämte kopia af kommissariernas bref till Piper, Warschau d. 31 augusti 1703, bilagd Sinzendorfs original relation af d. 6 september 1703, samma volym som n:o 66, a.

Quoniam Respublica polona novo de Sacramenti fœdere Serenissimo Regi ac Domino suo Clementissimo obstrinxit et Eadem Serenissima Regia Majestas vicissim novo diplomate sacro sancte omnia jura libertatum et immunitatum tum pacta et fœdera inviolata servare, verbo Regio et suo juramento stipulata est, ideo in fundamento legum et novissimi Diplomatis, nomine totius Reipublicæ sequentia proponuntur.

[1. Pacta Olivensia och andra fördrag förnyas och bekräftas genom ömsesidiga eder.

2. >Cavebitur quam fortissime», att inga främmande trupper under någon förevändning vistas i Polens eller Littavens områden, utan de nu befintliga skola efter freden genast aflägsnas och aldrig få återvända.

3. >Cavebitur ne Serenissimus Rex modernus» till republikens lagars och öfverenskommelsers (»pactorum») förfång inginge förbund med främmande furstar, republiken ovetande; om han slutit dylika, skola de förklaras kraftlösa.

4. Cavebitur ne Serenissimus Rex modernus på något vis till lands eller sjöss angrepe Sverige eller läte sina trupper i dylikt syfte genomtåga polskt område.

5. Cavebitur ne Serenissimus Rex Poloniæ» öfverlämnade sina trupper eller några krigsförråd till understöd åt Sveriges fiender.

6. >Cavebitur ne ullus in futurum Regni Poloniæ civis, tilläte sig något dylikt utan republikens vetskap; och vore någon så djärf, skulle han förklaras för fredsstörare och hans egendom konfiskeras.

7. Ut prædicta omnia stadgades i fredstraktaten, skulle Polens och Littavens »Status» gemensamt uppträda mot enhvar, som bröte däremot.]

68. Protokoll, beträffande garantibestämmelser vid blifvande fred mellan konungen af Sverige och konungen i Polen. Dat. 1 (?) augusti 1703 (?).

Original å papper (2 ark) med Zaluskis och Szembeks egenhändiga underskrifter, samma serie som n:o 27, volym XXI, bl. 240 f. Protokollet är inneslutet i ett papperskonvolut med påskrift ›la seureté de la Republique pour Sa Ma:té le Roy de Suede etc.> Detta konvolut försegladt med två lacksigill, af hvilka det ena är Szembeks, det andra synes lika med hjärtskölden i Zaluskis sigill.

Comme les Ministres de S. M. Imp., de S. M. la Reyne de la Grande Bretagne, et de Leurs H. S. Mss. les Etats Generaux des Provinces Unieés, qui ont l'honneur d'estre employé pour procurer la Paix en Pologne, croient avoir remarqué, que la Seureté, que la Republique offre à donner à S. M. le Roy de Suede, en suite de ce qu'Elle s'est fait asseurer à Elle meme, par le Diplome de S. M. donné à cette fin, et passé dans les Constitutions du Royaume à la derniere Diette, n'a pas jusques à present eu toute l'ingression souhaittée, à cause qu'elle n'a pas esté amplement expliquée dans les ecrits, ou on en à parlé, et estans bien persuades, que si cet Article estoit mis dans tout son jour, il en pourroit resulter des effets tres salutaires; les dits Ministres l'ont cru de leur deuoir et même de grande importance dans la conjuncture presente, de se bien informer de cette matiere, a fin que ce qu'ils pourroient avoir occasion d'en auancer, soit entierement conforme aux intentions de S. M. et de la Republique.

Pour cette fin ils se donnent l'honneur de s'adresser à Vos Ex:s Vous priant de vouloir auoir la bonté de les informer autentiquement, si ce qu'ils ont compris estoit l'intention de la Rep. quant à la Guarantie offerte au Roy de Suede, le soit en effet, c'est à dire.

1) Si la Republique est disposée de s'obliger et estre Guarande, que une Roy de Pologne ne commencera a l'auenir aucune Guerre contre la Suede, ny ne l'infestera, soit auec des Troupes Polonoises ou Etrangeres, par terre ou par mer, dans le Royaume de Suede ou dans aucune de ces Provinces, à moins que la Republique n'y ait consenti preallablement d'une maniere conforme à Sa Constitution.

2) Si Elle se uoudroit obliger, qu'à l'auenir nul Roy de Pologne n'entretiendra dans le Royaume un tel nombre de Troupes Etrangeres qui pourroit donner de l'ombrage à la Suede.

3) Si Elle uoudroit estre obligée d'empecher tousjours que de Troupes Etrangeres de leur Roy ne traverssent les Terres de Pologne pour s'approcher du Territoire de la Suede ou de ses Provinces.

4) Si Elle se uoudroit obliger de faire punir rigoreusement tous les Sujets de la Republique qui pourroient à l'auenir aider leur Roy à faire la Guerre à la Suede inconsulta Republica.

5) Si Elle se uoudroit obliger, que S. M. le Roy de Pologne aussitost apres la paix faite, et les Ratifications echangées, rappellera tous ses sujets du service des Ennemis de la Suede.

6) Si Elle se uoudroit obliger que sans le consentement de la Republique leur Roy n'assistera point à l'auenir les Ennemis de la Suede, ny directement, ny indirectement.

7) Si en cas de Contravention de la part de leur Roy, la Republique se uoudroit obliger de procurer a la Suede un dedommagement entier de tout ce qu'Elle auroit souffert et pour cette fin joindre des Armes, en cas de besoin, à celles de la Suede. 8) Si la Republique est aussi disposée à consentir à de telles autres demandes raisonnables que la Suede pourroit trouuer necessaires de faire pour le mieux precautionner.

9) Si la Republique uoudroit aussi garantir à ceux de ses membres, que le Roy de Suede nommeroit, la jouissance paisible de leurs Biens, Charges et Honneurs.

Voicy Messeign:s les pointes sur lesquelles nous prions d'estre eclairci, à fin de pouvoir auec d'autant plus d'esperance travailler à faire reussir les bonnes et sinceres Intentions de S. M. Imp:le de la Reine de la Grande Bretagne, et de Mss. les Etats Generaux, qui souhaittent ardemment de pouuoir procurer à la Pologne le repos et la tranquillité.

Il n'y a rien de plus seur et plus conuincant tout l'Uniuers, et particulierment les cours de S. M. Imp:le, la Reyne de la G. Bretagne, et Mss. les Etats Generaux et leurs Ministres, de quelle maniere nostre Republique à souhaitté d'appaiser d'abord au comencements, les differents suruenus, entre leur M:tés nostre Roy, et celuy de Suede par les remonstrences de son innocence, par les Ambassades tant de fois reitereez, et par sa mediation offerte, et quoyque tous ses pas, soins et intentions veritables et sinceres de la Republique, ont eu le mauuais sort d'estre Suiets aux interpretations contraires, et de ne pas estre receu de S. M. Suedoise, auec l'agréement juste et deue.

Néanmoins Nous ne doutons nullement que cette veritable inclination et les desirs sinceres de la Republique pour l'etablissement de la paix sera non seulement introduit, par les offices efficaces des si grands puissances, et l'application infatigable de leurs Ministres, d'autant plus que la Diette s'est terminéa hereusement, auec l'affermissement de l'union des estats de la Republique par le Diplome et le serment reciproqué, mais qu'elle aura l'issue et l'effet seruatis gradibus prærogatiuæ, et conuenientiæ Tractatuum, Justitiæ et competentiæ Partium. C'est pour quoy estant requis sur ce fondement de L. L. E. E. Mss. les Ministres Susdits, nous donnons la responce cy dessus specifié, aux questions proposées en vertu de la disposition par le passé, et de la ratihabition a l'aduenir de la Republique.

Ad 1: La Republique suiuant ses declarations precedents veut bien insister à Sa Mediation et Sa Garantie offerte. C'est à dire de s'obliger, que nul Roy de Pologne, ne commencera, a l'aduenir aucune guerre, ni ne infestera la Suede, ni aucune de ses Provinces, soit auec des Troupes Polonoises ou etrangers ni par terre ni par mer, a moins que la Republique n'y ayt consenti prealablement, d'une maniere conforme à Sa Constitution. Mais comme chaque garantie doit comprendre et contenir ex natura sua mutuam paciscentium securitatem; et celle qui est pretendue de la Republique ne scauroit pouruoir à la Seurete si non à une

party de S. M. Suedoise, il est important et mesme necessaire, que l'on trouue, une si perfaitte garantie qui puisse establir la seureté reciproque de tous les deux partys.

Ad 2dum: La Republique supposé la surete mutuelle et solide, insistant à ses loix, le Diplome, à la Constitution de l'Anné 1699 et particulierment au neuds (?) Pactorum Conventorum anteriorum et ultimorum, non seulement qu'elle uoudra s'obliger, mais mesme par son propre interest elle doit veiller à cela, qu'a l'aduenir aucun Roy de Pologne ne puisse pas entretenir dans le Royaume un tel nombre des Troupes etrangers, qui pouroit donner de l'ombrage à la Suede.

Ad 3: La Republique selon les dites loix voudra bien s'obliger, d'empecher toujours que des Troupes etrangers de leur Roy ne trauersent les Terres de Pologne pour s'approcher du Territoire de la Suede et de ses Provinces.

Ad 4: Tous les transgresseurs semblables selon la rigueur des loix pragmatiques ipso facto incurrunt pænas criminales Infamiæ, Confiscationis Bonorum etc. etc. lesquels la Republique est obligée d'estendre et en faire execution a la premiere requisition et le recours de la partie lesëe.

Ad 5: Aussi tost à-pres la paix faite et la ratification echangé, on rappellera tous, autrement on les punira come des Ennemys et Rebelles de la Republique.

Ad 6: Si le Roy de Suede donnera une pareille et mutuelle asseurence, qui n'assistera point à l'aduenir les Ennemys du Roy nostre Maistre, ni directement, ni indirectement, la Republique cautione pour son Roy le mesme point.

Ad 7m: La nature de tous les traittes demande cela que la partye lesëe ayt sa satisfaction à lædente, et que tous les garants luy prestent l'assistence, a cette fin, que celuy qui romperoit le traitte soit contraint à ce que les Garants s'obligeront à l'aduenir: ainsi la Republique estant garante s'oblige de le faire.

Ad 8: La Republique est tout à fait disposée d'accepter toutes les demandes raisonables et practicables pour la seurete mutuelle pour traitte.

Ad 9: Puisque touts les Guerres, et Traittez se finissent par l'amnistie la Republique s'oblige qu'elle pouruoyera in futurum, à l'indemnite et integrite de tous ceux et de leurs biens, charges, et honeurs, lequels le Roy de Suede nommera dans le

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