Beaumarchais et son temps: études sur la société en France au XVIIIe siècle d'après des documents inédits. tome secondMichel-Lévy frères, 1856 - 596 pages |
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15 louis acte affaire Almaviva amis assez avez Barbier de Séville BARTHOLO Beau Beaumar Blache Boisgarnier chais charmante cher chevalier d'Éon choses Clavijo cœur comédie Comédie-Française comte d'Eon d'Eugénie déclare demande devant Diderot dire dit-il donner drame duc de Chaulnes écrit écrit-il femme fils Gazetier cuirassé genre goût Grimm Gudin Harpe homme honnête horloger j'ai j'en jamais jeune Caron jouer jour juge Julie l'auteur du Mariage l'honneur laisser lettre lord Rochford Louis XV Louise Caron m'en Madrid magistrat main manuscrit Mariage de Figaro Marin mémoires contre Goëzman Ménard ment Mesdames ministre Miron Mlle LUZZI Mme Goëzman Monsieur le duc montre Morande n'avait non-seulement opéra-comique papiers parlement Maupeou passer Pauline père Caron pièce plaideur plaisir présent public raison réponse reste rien Rosine sais Sartines scène secret semble sentiments sera seul sieur sœur de Beaumarchais sorte succès talent théâtre tion tribunal des maréchaux trouve Vergennes Verney XVIIIe siècle
Popular passages
Page 469 - Qui diable est-ce donc qu'on trompe ici? Tout le monde est dans le secret ! BARTHOLO, haut.
Page 303 - ... sien sur moi , et je me plus à l'outrager par des sourires dérobés, mais noirs , qui achevèrent de le confondre. Je me baignais dans sa rage et je me délectais à le lui faire sentir.
Page 357 - Quel homme ! il réunit tout, la plaisanterie, le sérieux, la raison, la gaieté, la force, le touchant, tous les genres d'éloquence, et il n'en recherche aucun, et il confond tous ses adversaires, et il donne des leçons à ses juges. Sa naïveté m'enchante; je lui pardonne ses imprudences et ses pétulances.
Page 110 - J'ai vu tant de gens de lettres pauvres et méprisés, que j'ai conclu dès longtemps que je ne devais pas en augmenter le nombre. Il faut être, en France, enclume ou marteau : j'étais né enclume. Un patrimoine court devient tous les jours plus court, parce que tout augmente de prix à la longue, et que souvent le gouvernement a touché aux rentes et aux espèces.
Page 302 - Ce fut là où je savourai, avec toutes les délices qu'on ne peut exprimer, le spectacle de ces fiers légistes, qui osent nous refuser le salut, prosternés à genoux, et...
Page 87 - France est le plus puissant prince de l'Europe. Il n'a point de mines d'or comme le roi d'Espagne son voisin ; mais il a plus de richesses que lui, parce qu'il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines. On lui a vu entreprendre ou soutenir de grandes guerres, n'ayant d'autres fonds que des titres d'honneur à vendre ; et, par un prodige de l'orgueil humain, ses troupes se trouvaient payées, ses places munies, et ses flottes équipées.
Page 221 - Comme il est. aussi vrai que la nature même, les sentences et les plumes du tragique, les pointes et les cocardes du comique, lui sont absolument interdites; jamais de maximes, à moins qu'elles ne soient mises en action.
Page 158 - L'amour, aussi bien que le feu, ne peut subsister sans un mouvement continuel, et il cesse de vivre dès qu'il cesse d'espérer ou de craindre. 76. Il est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu.
Page 224 - J'ai vu de Beaumarchais le drame ridicule, Et je vais en un mot vous dire ce que c'est ; C'est un change où l'argent circule Sans produire aucun intérêt.
Page 467 - ... mais ridé, chassieux, jaloux, sottin, goutteux, marmiteux, qui tousse, et crache, et gronde, et geint tour à tour. Gravelle aux reins, perclus d'un bras et déferré des jambes; le pauvre écuyer! S'il verdoie encore par le chef, vous sentez que c'est comme la mousse ou le gui sur un arbre mort.